jeudi 14 Déc. 2023 - 20h00

Atelier Marcel Hastir (étage 1)

Bien sûr, beaucoup de choses ont changé ces dernières années et le cordon sanitaire qui pouvait être utilisé à l’époque pour que les médias n’accordent pas ou peu d’attention aux thèses de l’extrême droite est devenu obsolète. Le Belang n’a plus besoin des médias de cette manière puisqu’il a ouvert ses propres canaux via les médias sociaux et qu’il y consacre énormément d’argent.

La crainte en Flandre d’entrer dans le jeu de l’X-droite conduit les gens à laisser libre cours au Vlaams Belang. On réagit donc beaucoup trop peu pour éviter que le Vlaams Belang tombe soit-disant dans son rôle préréré de victime. Le résultat, cependant, est que le Vlaams Belang est traité comme un parti quasi normal.

Le Vlaams Belang n’est pas un parti politique comme les autres. Il ne respecte pas les institutions démocratiques avec son programme raciste et démagogique. Ce n’est doncpas parce qu’un tel parti aurait 25 % d’adhérents qu’il est antidémocratique de le tenir à l’écart.

Regardons un instant du côté de la Wallonie. Naïfs que nous sommes, nous ne pensons pas que le résident wallon est immunisé contre la xénophobie, et pourtant, l’X-droite n’a pas encore réussi à s’y implanter. A moins que “Chez Nous”, hyperactif sur les réseaux sociaux, aurait le vent en poupe.

De ça entre autre, nous voulons parler dans ce débat. À cette fin, nous invitons des invités fascinants, dont
Béatrice Delvaux, Dirk Verhofstadt et Anton Jäger.

Béatrice Delvaux n’a plus besoin d’être présentée. Elle est éditorialiste en chef du journal Le Soir. Grâce à sa
connaissance de la Flandre et, bien sûr, de la Wallonie, elle est une interlocutrice importante dans le débat.

Dirk Verhofstadt est un philosophe politique, un publiciste et aussi bien-sûr frère de. L’année dernière, il a publié son livre “ 1933. Le danger de l’extrême droite ”, dans lequel il établit des parallèles entre 1933 et l’extrême droite contemporaine.

Enfin, Anton Jäger qui, en tant que jeune historien et publiciste, couvre l’histoire des idées, en particulier la relation entre le capitalisme et la démocratie.

Nous demandons à Ng Sauw Tjhoi d’animer le débat. Tjhoi est un ancien journaliste de la VRT, a travaillé pour Liberation Films, le Commissariat royal à la politique des immigrés (1989-1993). Il a aussi un podcast populaire « Tout s’améliore ». Le débat se tiendra dans les deux langues et se déroulera dans un cadre particulier. L’Atelier Marcel Hastir, rue du Commerce 51 à Bruxelles. Hastir était un peintre bruxellois et un résistant. De nombreux jeunes résistants se sont retrouvés dans son atelier. Parmi eux, les frères Alexandre et Youra Livchitz et Jean Franklemon, qui ont commis des actes de résistance et élaboré un plan audacieux pour arrêter un train de déportation vers Auschwitz. Youra Livchitz, Jean Franklemon et leur ami Robert Maistriau ont mené à bien ce plan dans la nuit du 19 avril 1943, à Boortmeerbeek.

Il y a quelques années, le Louis Paul Boonkring était à l’origine de la campagne « Extrème droite, non merci », qui a été assez efficace. La montée actuelle des partis d’extrême droite en Europe et en Flandre, et les importantes élections en 2024 qui se profilent à l’horizon, nous incitent à lancer une nouvelle campagne. Cette campagne a pour but de faire réfléchir les gens sur les véritables points de l’agenda des partis d’extrême droite. Toute personne souhaitant participer est la bienvenue : lpboonkring@hotmail.com.

Organisation : Louis Paul Boonkring en coopération avec
PAC et Het Groot Verzet (Hart boven Hard)

Entrée : 5€ membres LPB – PAC – 8€ non-membres

S’inscrire sur : lpboonkring@hotmail.com